Quel résultat pour le compte personnel de formation (CPF) ?
Entré en vigueur le 1er janvier 2015, le compte personnel de formation (CPF) n’avait toujours pas atteint la barre de 1 million de formations, suivies par les salariés du secteur privé, à la fin de 2018. C’est ce qu’indique une étude récente présentée par la Dares – direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques. Comment ce programme a-t-il évolué au cours des dernières années ?
Plan de l'article
La formation continue : bénéfique à tous les échelons de l’entreprise
Selon l’étude, 900 000 formations ont été suivies par les salariés du secteur privé depuis l’entrée en vigueur du CPF. Rester au niveau et amélioré ses compétences est primordial en entreprise, autant chez les employés que chez les dirigeants. Nous vivons à une époque où tout change très rapidement, ce qui amplifie le besoin d’être à jour au niveau des connaissances, afin de nous permettre de bien faire notre travail et de dépasser nos objectifs.
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Parfois, il est utile de se joindre à des groupes externes à l’entreprise pour continuer notre évolution personnelle. C’est ce qu’offre la formation leaders éclairés aux dirigeants d’entreprise qui ont envie d’augmenter leur capacité à innover et leur leadership. Elle permet aux managers qui la suivent de développer de nouvelles aptitudes et d’adapter celles déjà acquises aux besoins du jour.
Le CPF : une utilisation croissante
En 2018, le CPF a vu une hausse de 41 % sur l’année précédente avec près de 383 000 entrées en formation de salariés du privé contre 272 000 en 2017. Ce nombre représente 1,7 % des salariés du privé, et plus de la moitié de ceux qui exercent leur droit ont entre 25 et 44 ans. Fait intéressant, la grande majorité a choisi des formations courtes en vue de certification, ce qui leur permet de financer leur formation complète par le CPF.
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Pour les autres, qui choisissent des formations plus longues dans l’objectif d’obtenir un diplôme ou une qualification, un financement complémentaire au CPF doit venir s’ajouter et plus de 10 % en financent une partie par eux-mêmes.
Autres données intéressantes de l’étude :
- On assiste à une égalité des sexes pour l’utilisation du CPF : hommes 1,6 % et femmes 1,8 %
- Les cadres et les professions intellectuelles supérieures l’utilisent plus fréquemment que les autres catégories et cet écart va en s’accroissant : 2,7 % contre 2,3 % pour les employés, 1,1 % pour les professions intermédiaires et 1 % pour les ouvriers
- Malgré une augmentation de 0,4 à 0,9 % entre 2016 et 2018, les très jeunes salariés mobilisent moins leur CPF que les salariés de 25 ans et plus : 0,9 % contre 2,6 %