Emploi : l’année 2020 sera catastrophique

AIMCC1 a présenté les résultats de la quatrième édition de « Conjunctural Trends ». Réalisée entre décembre 2019 et janvier 2020, l’enquête a été basée sur le retour de 80 organisations professionnelles et membres de l’association. Il a offert l’occasion de faire le bilan de l’année écoulée et de revenir sur les principaux enjeux actuels et futurs. Contrairement aux prévisions faites à la fin de 2018 et après 3 ans de croissance, 2019 n’a pas été si catastrophique. L’association parle également d’un « atterrissage contrôlé ». L’activité de construction devrait croître de 1,2 %. C’est moins que 2018 ( 2,3%), mais plus que les prévisions des professionnels dans le secteur. Si le nombre de personnes a légèrement diminué (410 000 contre 417 000), la zone non résidentielle a atteint 6,9%. Maintenance/Restructuration enregistre un faible 0,2%. Un marché pénalisé par un mauvais 1er trimestre 2019. D’autre part, les travaux publics sont alimentés par des investissements des collectivités locales avec une croissance de 10%. Ce dynamisme s’explique par l’approche des élections municipales et par d’importants projets de construction, comme ceux du Grand Paris Contrairement aux prévisions faites à la fin de 2018 et après 3 ans de croissance, 2019 n’a pas été si catastrophique pour le marché de la construction. [©Anhydritec] . D’autre part, ces projets, essentiellement métropolitains, élargissent les disparités entre zones urbaines et zones rurales.
De la part des industriels, 47% ont enregistré une croissance significative (plus de 4% en volume), 1% et 3% sont en augmentation plus limité et 8% stabilisé. Le camembert restant (entre 44 % et 42 %) est dans une phase de déclin.
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1,2% de croissance par rapport à 2,3% en 2018
À partir des différences sont observées au niveau des ecteurs d’activité : 93 % de l’industrie de la construction ont vu leur activité pour s’envoler contre 72 % pour ceux du deuxième emploi. Pour les équipements,86% d’entre eux bénéficient d’une légère croissance.
D’ ici 2020, les professionnels de l’industrie sont mitigés. Les indicateurs économiques suggèrent un ralentissement et une stagnation relative de l’activité. En octobre dernier, le FMI a déclassé les prévisions de croissance mondiale pour 2020. L’évolution de la réglementation et d’autres mesures gouvernementales auront également un rôle à jouer. Comme le futur RE 2020, la mise en œuvre de la loi Essoc et le projet de loi sur la lutte contre les déchets pour une économie circulaire . Selon les estimations de FFB, le secteur ne devrait pas dépasser 1 % de croissance ( 0,8 %). Le déclin des logements neufs commence, de petites augmentations dans le secteur non résidentiel et dans le secteur de l’entretien et de la rénovation. Pour sa part, le PPNF prévoit une année assez stable, malgré la baisse prévue dans l’ordre public au cours de cette année électorale.
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2020 sera également caractérisée par plusieurs défis pour le secteur de la construction et des travaux publics. La lutte contre les filtresl’énergie est toujours une perspective prometteuse.
2020 : Entre enjeux environnementaux et sociaux
Le marché de la restructuration est vaste et le gouvernement semble vouloir investir dans une restructuration énergétique massive. L’AIMCC estime que « compte tenu de la masse de travail à générer, les industriels ont un rôle essentiel à jouer en termes de formation, de formation et de formation. Intégration des meilleures offres et gains de productivité. D’autres perspectives occuperont les professionnels du secteur. L’environnement et l’économie circulaire, le plan énergétique climatique, la décarbonation, la transition numérique, la révolution 3D. Ou la formation et le développement des compétences, ce qui est un objectif stratégique. L’AIMCC a également signé un accord EDEC1 avec le ministère du Travail, CFE CGC Steel et Capeb .
Toutefois, l’association affirme que la construction ne bénéficiera pas d’une reprise durable et un retour à compétitivité des entreprises que dans certaines conditions. Comme le retour les marges pour les entreprises, le soutien à l’investissement productif et l’économie circulaire pour maintenir l’odernisation du parc industriel. Mais également, la stabilité réglementaire, juridique et fiscale, en France et en Europe. Enfin, la création de partenariats dans le la formation professionnelle en réponse à une pénurie de main-d’œuvre qualifiée.