Comment démissionner de la Gendarmerie ?
Les gendarmes et les policiers sont des professionnels dont l’activité permet de maintenir l’ordre au sein de la société. Malheureusement, ils peuvent être confrontés à des situations difficiles ; ce qui peut les amener à désirer une rupture de contrat. Pour démissionner de la Gendarmerie, ce guide vous aidera.
Plan de l'article
Démissionner de la Gendarmerie : réfléchir avant d’agir
Démissionner d’un corps de la gendarmerie suppose que vous n’êtes plus en activité. À ce titre, vous ne pouvez donc plus percevoir votre rémunération. C’est la raison pour laquelle vous devez bien réfléchir avant de passer à l’action.
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Concrètement, notez sur une feuille de papier les raisons qui motivent votre départ. Analysez ensuite pour comprendre si ces dernières sont suffisantes pour quitter votre emploi. Dernier élément essentiel, partagez votre projet avec un partenaire (de préférence votre conjoint ou vos parents) avant de contacter votre supérieur.
Démissionner de la Gendarmerie : comment cela se passe-t-il concrètement ?
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Pour dénoncer un contrat, vous pouvez adresser une lettre au ministère de l’Intérieur. Si la décision intervient après la période probatoire, vous devez la motiver. Cela suppose que des raisons concordantes doivent être avancées dans votre lettre.
Autre chose importante, les ruptures effectives de contrat interviennent après une période de préavis. Vous devez envoyer votre lettre en la respectant. Aussi, sachez que pour une dénonciation de contrat qui intervient pendant la période probatoire, vous n’avez pas besoin de motiver votre décision.
La hiérarchie examinera votre décision et peut accepter votre dénonciation de contrat ou la rejeter. Le cas échéant, vous pouvez saisir la Commission des Recours militaires ou le tribunal administratif pour contester le refus essuyé. Bien entendu, il faudra consulter un avocat spécialiste en droit administratif pour maximiser vos chances d’avoir une réponse positive.
Dénonciation de contrat : que faire après ?
En général, les personnes relevant des services militaires sont réorientées après rupture de contrat. Un Centre d’Orientation et de Reconversion s’occupe de cette transition.
Après avoir dénoncé votre contrat, vous pouvez donc vous inscrire pour suivre des modules de cours adaptés pour une réinsertion facile dans le monde du travail. Les modules préparent à se faire embaucher par les entreprises.
Pour bénéficier de cet accompagnement, le gendarme doit répondre à certains critères. Il doit être à la fin de son contrat de travail ou doit avoir renoncé après quatre ans de service à son poste.
Les gendarmes qui disposent de trois ans de service bien accomplis peuvent aussi bénéficier de l’accompagnement du Centre d’Orientation et de Reconversion. Toutefois, ils doivent effectuer une demande douze mois à l’avance.
Démissionner de la Gendarmerie, loin d’être une fatalité, peut représenter un nouveau départ dans votre carrière. Si vous souhaitez mener ce projet à bon terme, n’hésitez pas à vous inspirer des notes données ci-dessus.