Permis de conduire : les questions pièges
L’épreuve du permis de conduire est stressante pour tout postulant. Le désir de son obtention fait naître une certaine pression, qui se répercute sur la capacité de répondre aux questions. Dans cet article, nous allons vous indiquer comment déjouer les pièges pour vous assurer une réussite. Préparez-vous en vous entraînant à tous les cas de figure.
Plan de l'article
Qu’est-ce qu’une question piège et comment l’éviter ?
L’examen du permis de conduire comporte une ou plusieurs questions pièges. La serie code de la route dure 30 minutes et aborde 10 thématiques en 40 questions. La partie pratique dure aussi 30 minutes et comporte 3 questions orales de vérification. Une question est souvent qualifiée de piège quand sa sémantique fait naître le doute et l’interrogation chez le candidat. Elle peut aussi se déguiser sous l’aspect d’une question évidente, mais dissimuler un élément clé, visible lors d’une analyse plus poussée. Cet élément sera déterminant pour la réponse à apporter. Prenez le temps de lire l’intégralité des questions et propositions, ne répondez pas trop vite. Certaines nécessitent des réponses multiples, il n’y a pas toujours une seule réponse juste, il faudra toutes les indiquer.
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Le piège du verbe employé :
Le premier conseil à suivre est d’analyser la façon dont la question est posée. Lisez bien chaque mot pour en saisir le sens caché. Doit-on effectuer un dépassement ou peut-on effectuer un dépassement ? Le premier exprime l’obligation d’effectuer une action, alors que le second indique la possibilité de la réaliser. Prenons la situation où vous circulez sur une route de campagne. Le dépassement est autorisé, la visibilité est bonne et un véhicule se trouve devant vous. Dans ce cas de figure, vous pouvez doubler la voiture qui vous précède, mais vous n’êtes en aucun cas obligés.
Le piège de l’image :
Le piège peut également se trouver dans l’image de mise en situation. Projetez-vous à la place du conducteur et pensez à vérifier les rétroviseurs. Un élément perturbateur peut s’y trouver : un vélo, un piéton, un animal… Si vous vous apprêtez à vous déporter de voie, la présence d’un automobiliste dans votre rétroviseur de gauche vous fera changer d’avis.
Pensez aussi à regarder le compteur. Reprenons l’exemple précédent où il était possible de dépasser le véhicule situé devant vous. Imaginons que votre compteur indique 80 km/h, soit la vitesse maximale autorisée sur cette portion. Dans ce cas de figure, vous ne pouvez pas doubler sans effectuer d’infraction au code de la route.
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Le piège de la question en deux temps :
Il existe des questions posées en deux temps. Il s’agit de deux sous-questions, pour lesquelles il faudra indiquer deux réponses sur le boîtier. Par exemple : ici, les panneaux indiquent l’obligation d’allumer les feux de position ? Je dois utiliser l’avertisseur sonore ? Pour chacune d’entre elle, il faudra indiquer indépendamment “oui” ou “non” sur le boîtier. Il faudra donc sélectionner impérativement deux lettres pour constituer la réponse.
Les pièges de l’épreuve de conduite :
Les questions de vérification intérieures et extérieures peuvent aussi mettre le doute. Par exemple, on peut vous demander de vérifier l’état, la propreté et le fonctionnement des feux de croisement. À ce moment-là, si l’optique de phare est fissurée ou comporte un impact, il ne faudra pas hésiter à le signaler, il fait partie de la vérification.
Avant de prendre la route, pensez à demander, mais également à vérifier visuellement que tous vos passagers ont verrouillé leur ceinture de sécurité. Retournez-vous pour vous assurer que votre moniteur est attaché. N’ayez pas peur de mettre en route la ventilation si nécessaire, au contraire. Le manque de visibilité sera pénalisé.
Le stress est responsable des petites erreurs d’inattention commises. Prenez le temps de revoir vos notes et de poser toutes vos questions à votre moniteur. Ainsi, vous paraîtrez plus sereins et détendus le jour de l’examen. Entraînez-vous pour éliminer la peur du chronomètre, cela vous évitera de répondre trop vite ou de prendre trop de temps d’analyse.